"Encore un grand merci à Fabrice pour la qualité régulière de ces "reportages" et prises de vue en Rando 8 km"
Le tour de Basse-Goulaine
Vendredi 21 janvier, le groupe des 8km s'est donné rendez-vous devant la poste de Basse-Goulaine pour effectuer le tour de ce bourg dans le sens anti-horaire.
Le début est assez verdoyant, longeant par le nord la rue du Grignon et faisant par un chemin boisé le tour du hameau des Grézillières, la fin aussi avec un parcours à travers bois et entre vieilles bâtisses et champs.
Entre-temps, parcours plus urbain sur allées piétonnes avec quelques rues à traverser.
Basse-Goulaine est une commune avec beaucoup de zones humides et de petits ruisseaux si bien qu'un certain passage nous a un peu mouillé les pieds !
Le temps était frais mais ensoleillé, agréable pour randonner.
Ajoncs et genêts
Passant devant des arbustes à fleurs jaunes, je les nommais "genêts", mais une camarade me reprit avec raison en disant qu'il s'agissait d'ajoncs au vu de toutes les épines.
En effet, l'ajonc est une plante épineuse à fleurs jaunes qui ne doit pas être confondue avec le genêt malgré le fait qu'il est parfois appelé « genêt épineux ».
Les ajoncs et les genêts sont des plantes dicotylédones de la famille des Fabaceae, sous-famille des Faboideae, mais de genres différents : Ulex pour les ajoncs et Cytisus, Cytisophyllum, Chamaecytisus, Echinospartum, Genista, Spartium pour les genêts.
Le plus courant chez nous est le genêt à balais (Cytisus scoparius) originaire du nord-ouest de l'Europe. On l'a longtemps utilisé en le laissant sécher pour en faire des balais.
Il existe néanmoins des genêts épineux : le genêt d'Angleterre (Genista anglica), le genêt d'Allemagne (Genista germanica) et le genêt scorpion (Genista scorpius).
J'ai proposé dans mon diaporama de la randonnée du 14 janvier une citation de Chateaubriand que j'avais tronquée faute de place ; pour lever toute confusion, je me dois de la proposer en intégralité :
"Des champs de genêts et d'ajoncs resplendissent de leurs fleurs qu'on prendrait pour des papillons d'or."
François-René de Chateaubriand (Mémoires d'outre-tombe -1848)
Et, pour leur rendre justice :
"Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume ;
Au loin, brillante encor par sa barre d'écume,
La mer sans fin commence où la terre finit."
Quatrain extrait de "Soleil couchant" de
José Maria de Heredia (Les Trophées -1893)
Fabrice, randonneur photographe