Rando découverte de printemps

Le Mans

         Le 23 février nous sommes partis au Mans en TER:

Cité des Plantagenêt  -  Abbaye Royale de l'Epau

5 km de visite dans le vieux Mans plus des allers et venues, nous avons bien crapahuté ce mercredi (13 km). Le Mans est sur un éperon rocheux à la confluence de l'Huisne et de la Sarthe, Le menhir (nombril du mans) au pied de la cathédrale Saint Julien est le seul témoignage de la préhistoire. L'enceinte romaine que nous avons longé pour rejoindre la cathédrale enferme le noyau historique de la ville, aujourd’hui elle est la mieux conservée de l'ancien empire romain .L'exceptionnelle richesse des parements de l'enceinte où se succèdent encore aujourd'hui sur plus de 8 m de hauteur des frises à décors géométriques est la meilleure preuve de cette puissance.

C'est par un mariage en la cathédrale Saint-Julien en 1128 que commence l'histoire des Plantagenêt

Les lieux les plus remarquables :   La cathédrale : ses vitraux médiévaux (comparables à Chartres), tapisseries, gisants, le buffet d'orgues,  les maisons à pans de bois de la fin du XIVe siècle au XVIe siècle maisons de bourgeois et/ ou de commerce ,  les hôtels renaissance,  des ruelles, des escaliers, des parcs.

 Juste avant la vieille ville l'ancienne abbatiale de Notre Dame de la couture, cette église noire en pierre de Roussard renferme une belle crypte et le premier vitrail 'archéologique' de l'histoire de l'art. Ensuite nous avons pris le tram pour rejoindre l'arche de la nature et :

L'Abbaye de la piété-dieu de l'Epau, fondée par la reine Bérengère en 1229, est l'une des dernières fondations cisterciennes de France. Basée sur le dépouillement architectural, censé favoriser la méditation et l'élévation de l'esprit, sa construction représente le parfait modèle de la recherche spirituelle menée par les moines; la souveraine, dame du Mans repose en ces murs. Dans ce lieu, après avoir déambulé dans les pièces, nous avons pu admirer une belle exposition  'ANIMA (EX) MUSICA ' Bestiaire utopique. Ensuite le jardin pour nous dégourdir les jambes .

Voilà un résumé succinct de notre journée froide mais ensoleillée dans cette belle ville, une sortie pourra être organisée à nouveau l'année prochaine car beaucoup sont intéressés 

Le Croisic

Le 24 février nous sommes partis au Croisic en TER

         Nous sommes partis en fin de matinée pour le Croisic, la pluie nous a stoppé à la gare : donc pique-nique dans la gare à 11 h 50 ! Ensuite nous avons randonné sans eau sur la tête mais autour de nous, avec le vent nous n'avons pas eu chaud !

         Par les ruelles nous rejoignons la chapelle du Crucifix de style gothique flamboyant, elle a dû être construite à la place d'une croix commémorative voilà pourquoi ce nom peu usité en France 

Nous arrivons ensuite à la baie de Jumel face à l'océan , visite du parc de Penn Avel, havre de verdure où nous sommes à l'abri du vent, au fond le moulin de la Providence- modèle de moulin tour de 1841,il a été récemment restauré. Retour sur la cote: plage du sable Menu, Menhir de la pierre longue, la vigie de la romaine- ancien sémaphore transformé en une villa tour-vigie.

Sur cette cote sauvage les roches sont érodées nous pouvons donc imaginer tout un bestiaire

Ensuite la baie du Castouillet – ancien marais salants, milieu dunaire.

La baie Gouestan -grande Baie : ramassage de goémon.

Puis l'ancien sanatorium Saint-Jean-de Dieu  devenu hôtel après 1996

En arrivant dans la ville nous montons au Mont Lénigo en longeons le traict  du Croisic pour avons une belle vue sur les marais salants et la pointe de Pen-Bron (où se situe l'ancien hôpital et rééducation pour enfants), visite du centre ville: hôtel de l’aiguillon, Église Notre-Dame-de-la -Pitié, jardin de l’hôtel de ville (goûter-solarium), canons.

 Le centre du Vieux Croisic recèle près de 60 maisons anciennes et 25 d’entre elles se concentrent sur 600 des 2 400 m de quai, face au port Le ministère de la Culture a classé cinq de ces maisons dont la construction s’étale du XVe au XVIIe siècle. Ainsi, la maison Le Bouistre, depuis 1992 pour ses façades à pans de bois et ses toitures en ardoise, est, avec la maison la Gabelouse et celle du Portal, l’une des plus anciennes de la localité.

Du XVIe siècle, la maison Guillaume André allie pierres de taille et pans de bois en façade, tout comme la maison du 33, rue Saint-Christophe; elle date de la fin des années 1550. La façade d’une maison du quai de la Grande-Chambre justifie également l’inscription de l’édifice, construit en 1637 

Avant de rejoindre la gare nous grimpons le mont Saint-Esprit pour une vue à 360°de notre périple

La suite de la cote sauvage se fera le 7 avril, avec plus de chaleur j’espère.

Couëron

Une demi-journée dans les marais Audubon

         Départ en TER pour Couëron, de la gare nous rejoignons le GR de pays par de petites routes et petits sentiers dans des lotissements, déjà des ruisseaux et des mares. Le départ officiel de la randonnée au kilomètre 2,5 km nous mène dans le cœur du marais là : petites routes, étiers, écluses, prés, vaches, fritillaires pintades, cigognes, hérons cendrés, Hérons garde-bœuf, Aigrette garzette, Grandes Aigrette.

En sortant  du marais nous rentrons dans la ville par la rue des mésanges au manoir d’Audubon : la Gerbetière, là nous replongeons dans la campagne par un petit sentier qui sent l'aubépine et arrivons au Paradis, le temps de nous  restaurer nous prenons le bac pour le Pellerin où un bus va nous conduire à la Neustrie par les villages du sud de la Loire puis retour St Sébastien.

Né en 1785 à Saint Domingue de parents bretons, Jean-Jacques Audubon est arrivé aux Etats-Unis en 1803 avec un faux passeport que son père s’était procuré pour lui faire échapper à la conscription des armées napoléoniennes.

Il fut un temps où, pour pouvoir immortaliser, il fallait… mortaliser. Jean-Jacques Audubon ne pouvait se douter qu’en errant dans les forêts et en abattant si possible plus de 100 oiseaux par jour pour pouvoir les dessiner… il deviendrait quelques années plus tard un grand nom de l’Amérique, symbole de l’art, de la science… mais aussi de la protection de l’environnement, grâce aux Audubon Society qui portent aujourd’hui son nom. En 1826 il débarque à Londres avec son portfolio sous le bras, et récoltera bien vite assez d’argent pour éditer son livre « Les oiseaux d’Amérique », contenant 435 planches peintes à la main. A une époque où la photo n’existait pas, l’Europe succombe à son travail : il offrait un monde nouveau aux yeux des lecteurs éberlués par tant de beauté. Jean-Jacques Audubon est décédé en 1857 à New-York où il vivait quand il n’était pas dans les forêts.

Merci à Antoinette pour une partie des photos

Merci à tous pour votre intérêt et patience

Prochaines sorties : Machecoul et Batz sur Mer

Marie-Françoise
Animatrice