activites sportives

2023-12-22T12:08:16+01:00

Randonnées découverte premier trimestre

Publié par Association Accueil Art Activités 22 Décembre 2023 à 12:08 PM

Le premier trimestre de la saison 2023,2024

des randonnées découvertes

L’activité randonnées découvertes accueille cette année 50 personnes dont 10 nouveaux

la première sortie est à Angers le mardi 3 octobre

De la gare St Laud ,nous traversons la ville en passant par le château, nous traversons la Maine pour longer la Doutre les parcs de saint Nicolas.

les différents paysages tout autour de l’étang : Carrières de schiste ardoisier, lande sèche, combes humides, zone de la Vilnière, vignoble du clos Saint-Nicolas, c’est une véritable ode à la nature angevine Les parcs Saint-Nicolas s’étendent sur 172 hectares et traversent trois communes : Angers, Avrillé et Beaucouzé.

Trait d'union entre la ville et la campagne, cet écrin de nature classé "espace naturel sensible" a des origines anciennes, qui remontent au Xe siècle. Il est composé de sept parcs: le parc de Belle-Beille, le parc de la Garenne, le parc des Carrières, le parc de la Haye, la queue de l’étang, la zone de la Vilnière et les Combes.
- Les parcs Saint-Nicolas, trait d'union entre la ville et la campagne, compte plus de 112 ha en pleine ville. C'est Foulques Nerra comte d'Anjou qui décida de creuser l'étang dans l'intention de créer des carrières et d'installer des moulins de rive. Il a également fait construire l'Abbaye Saint-Nicolas et a donné les territoires environnants aux religieux.
- La Vilnière, petit ruisseau juste aux portes de la commune de Beaucouzé, alimentait par le passé une tréfilerie (fabrication du fil) dont il reste encore quelques ruines au bord du sentier. Le Brionneau.

Au cul de l'étang nous avons vu des ouvriers qui reconstruisaient l'évacuation des fumées de l'ancienne forge des Borderies.

La randonnée très champêtre ( cueillette de châtaignes ) (pneumatophores des cyprès chauves) avec l'étang toujours à main gauche.

Retour par les incontournables de la ville d'Angers -Cathédrale, tour St Aubin, prieuré ect,,,

La seconde sortie LA ROCHELLE le mercredi 4 octobre

Nous sommes bien partis par l'intercités pour le chef-lieu de la Charente maritime pour environ 10 km entre le port ,les nombreuses églises , la cathédrale qui est un ancien temple ,place du merché, jardin des plantes et du muséum ,les hôtels des armateurs, parcs des Charruyer,et enfin la cote atlantique que l'on longe un peu pour revenir au port et ses trois tours incontournables:Saint Nicolas, de la Chaîne et de la Lanterne puis le quartier moyenâgeux et l’hôtel de ville rénové terminé fin 2019 après un incendie puis après lecture de panneaux sur l'histoire du port retour à la gare . Le temps est ensoleillé avec du vent

Journée parfaite si ce n'est l'heure et quart bloqué dans le train vers Clisson !

La troisième sortie Foleux à Béganne et Marzan le 12 octobre Départ en voiture pour le Morbihan

Le matin une randonnée de 12 km sur la rive droite de la Vilaine au départ nous traversons la rivière de l'étier que nous longeons dans les bois puis sur les chemins à travers les près et champs .Nous rejoignons un beau village et son puits avant d'apercevoir à nouveau la Vilaine à travers les bois de châtaigniers, sur les sentiers cueillette de châtaignes encore ! Nous apercevons le sentier emprunter l'année dernière sous la pluie à Nivillac , nous retouvons notre point de départ, avant le pique-nique tour du village de pêcheurs dans mon enfance, depuis fin 70 port de plaisance

Après le pique-nique, nous prenons les voitures pour Marzan à une dizaine de kilomètres , là 9,5 km de randonnée beaucoup de bois de châtaigniers encore , mais nous avons traversés la Vilaine sur l'ancien pont de la Roche-Bernard puis pris l'escalier sous le pont autoroutier de la voix express pour finir notre boucle qui nous à obliger à crapahuter sur le schiste

La quatrième sortie Saint Rémy-la-Varenne le 21 octobre

Ce samedi matin nous sommes partis en train pour Saint Mathurin, après avoir traverser ce bourg et visiter l'église avec surtout :

- La Porte de la Paix, conçue par l’artiste catalan Josep Grau-Garriga (1929-2011) a été installée en 2012. L'artiste a souhaité que sa commune d'adoption bénéficie d'une de ses créations. Son choix s'est porté sur l'église, pour laquelle il conçoit à partir de 2009 la Porte de la Paix. Cette œuvre monumentale rassemble des techniques mixtes (vitrail, peinture) et intègre le monument aux morts de la paroisse dans une vaste composition symbolique. (Voir les panneaux d'interprétation présents dans l'église).

- Nous avons traversés la Loire pour une boucle de 12 km, 4 à longer au plus près le fleuve vue sur les îles du petit et grand buisson , arrivée au village du Gohier nous grimpons sur le coteaux là la Loire en point de vue nous suivant peu ou prou le GR du layon et de la Loire dans les bois;les vergers, et le vignoble . A l'entrée de Saint Rémy on nous indique un lavoir où nous pouvons déjeuner à l'abri du vent frais

Ensuite nous rentrons dans le village en fête pour LES HORTOMNALES DU PRIEURÉ DE SAINT RÉMY LA VARENNE : De curieuses cucurbitacées poussent à Saint Rémy la Varenne et elles se présentent à vous sous toutes leurs formes lors de cette grande fête. Découvrez le Prieuré paré des belles couleurs d’automne durant ce week-end festif à passer en famille : décors féériques, marché aux courges (cultivées par l’association), marché artisanal et du terroir, fanfares, animations pour les enfants, pesée de la courge géante, spécialités à base de courges, buvette et restauration sur place… Venez goûter à la magie des cucurbitacées.

Très bon moment un peu frisquet surtout sous une giboulée .Nous sommes repartis par un chemin dans la zone humide de la Loire puis le long pour rejoindre saint Mathurin et sa gare pour 5 mn de ramassage de noix … qui s'est transformés en un long temps car le train n'ai pas passées !

Avec deux heures et demi de retard nous étions chez nous ! Départ en voiture

Le 6 et 7 novembre j'ai été obligé d'annuler les randonnées pour cause de tempête et d'arrêts municipaux restrictifs.

la cinquième sortie Paris, Enfin dirons certains ! Le 1er Décembre

Nous nous sommes baladés pendant 10 h 30 et 27 km 42 , Nous avons eu très froid.

Je résume : Montparnasse, église Saint François-Xavier, l’hôtel des invalides (puisque c’était le premier vendredi du mois nous avons pu rentrer dans la cour carrée et l'église Saint Louis), nous longeons l'école militaire, puis le champ de Mars, la tour Eiffel, le Trocadéro, puis vers passy où nous évitons les nombreux escalier, pique-nique glacé, départ assez rapide par le passage Berton où nous longeons la propriété d'honoré de Balzac puis ensuite nous dirigeons vers le quartier Boulainvilliers et son ancienne entrée de métro, puis nous cheminons sur l'ancienne voie de chemin de fer pour rejoindre Ranelagh puis le bois de Boulogne, près de Neuilly, la fondation Vuiton près du jardin de Séoul où une fête se préparait, puis l'avenue Foch l'arc de Triomphe les champs Élisée, la concorde, les tuileries, le Louvre, les quais de seine. Là trop froid une pause au chaud s'est imposée avant de repartir sur l’île de la cité et la cathédrale Notre Dame qui commence à monter sa rénovations, puis quartier latin, nous longeons la jardin du Luxembourg, la Sorbonne le panthéon, port Royal et Montparnasse.

Seul souci le temps glacial, transport en train à l'heure juste !

La sixième sortie la maison radieuse le 7 décembre

Certains sont partis de la Gréneraie par l’hôpital St Jacques, la Sèvre, pont rousseau, promenade villa El Salvador, Saint Lupien, la mairie et la maison radieuse visite guidée par une personne de la municipalité rézenne : l'histoire et visite de l'appartement témoin .retour par Haute-ile pour ceux qui acceptent d'affronter la pluie.

La Maison radieuse est une Unité d’Habitation, immeuble d’habitation collectif de 294 logements construit en 1955 par l’architecte franco-suisse Le Corbusier à Rezé, dans l’agglomération nantaise. C’est la seconde des 5 Unités d’Habitation construites par Le Corbusier avec celles de Marseille, Briey-en-Forêt, Firminy et Berlin.

Les Unités d’habitation sont le fruit d’une longue réflexion de l’architecte sur l’habitat collectif menée dès les années 1920 avec les projets non réalisés de l’immeuble villa et des immeubles à redents. Avec les Unités d’Habitation, Le Corbusier propose une synthèse de ses réflexions sur le logement, proposant de nouvelles conditions d’habitation dans un cadre arboré, offrant à chaque logement les bienfaits de l’ensoleillement (logements traversant orientés Est-Ouest) et les commodités modernes (ventilation mécanique, chauffage par le sol, double vitrage, cuisine ouverte, ascenseur…) dans la France de l’après-guerre et de la reconstruction.
Avec la Maison radieuse de Rezé, Le Corbusier affirme également la dimension poétique de son architecture, ainsi qu’une nouvelle esthétique alliant simplicité d’exécution, matériaux bruts et couleurs primaires éclatantes.

Pensée comme un « village vertical », l’Unité d’Habitation n’est pas un simple immeuble d’habitations mais un lieu de vie rassemblant à l’origine 1 500 habitants. On y trouvera donc une école, un bureau de poste, un marchand de journaux, des cabines téléphoniques publiques etc., comme dans tout village à cette époque. Aujourd’hui, si le marchand de journaux, la poste et les cabines téléphoniques ont disparu l’école maternelle, située sur le toit, à 52 mètres de haut (la plus haute école de France) perdure et accueille dorénavant les enfants des quartiers environnants. Avec les locaux associatifs gérés par l’association des habitants de la Maison radieuse, elle assure la cohésion de l’unité et son ouverture sur la ville. Un petit marché y a lieu chaque semaine.

La septième sortie Les illuminations de Noël à Nantes. Nous avons effectués le circuit officiel que j'aime continuer car il permet à ceux et celles qui ne peuvent pas aller en ville de nuit et seul de découvrir cette féerie controversée mais joyeuse.

Voilà pour cette première partie des randonnées découvertes. A chaque sortie nous sommes entre 10 et 20 personnes, la bonne ambiance est toujours présente même si la météo et encore plus les transports ferroviaires nous jouent des tours désagréables. Les découvertes impliques des détours, des aléas ! Merci à tous pour votre gentillesse et bienveillance.

Bonne fin d'année à toutes et tous

Marie-Françoise, Animatrice

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2023-12-18T20:07:32+01:00

Groupe rando 8km Haute-Goulaine

Publié par Association Accueil Art Activités 18 Décembre 2023 à 08:07 PM

Sortie du 8 décembre 2023

Cette cinquième sortie du groupe des 8km ce vendredi 8 décembre s'est déroulée non loin de Saint-Sébastien-sur-Loire ; le car nous a emmenés depuis le stade René Massé et déposés à l'est du bourg de Haute-Goulaine ; le parcours nous a fait revenir au stade.

Après avoir contourné le bourg de Haute-Goulaine, seule partie du trajet un peu urbanisée avec quelques animaux de pacage, nous avons cheminé dans la verdure. Enfin presque, car un moment nous avons longé l'autoroute Nantes-Cholet et constaté que cette voie rapide générait beaucoup de bruits.

Le long de la Goulaine était plus serein et la surface d'huile de ce cours d'eau faisait comme un miroir où se reflétaient les arbres la bordant.

Après avoir quitté la Goulaine, nous avons rejoint le ruisseau de Goulaine, plus petit, qui rejoint la Goulaine peu avant de se jeter dans la Loire

La fin du parcours ressemble à la fin de notre randonnée d'octobre 2020, randonnée que l'on peut retrouver ici :

https://www.aaastseb.com/2020/10/les-8-km-entre-saint-sebastien-sur-loire-et-basse-goulaine.html

Ciel bleu, aucun vent, temps idéal pour une randonnée

Fabrice, randonneur photographe

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2023-12-07T20:37:41+01:00

Randonnée 10 km aux Sorinières

Publié par Association Accueil Art Activités 7 Décembre 2023 à 08:37 PM

17 novembre 2023

Compte rendu. La rando des 50 !

Beau temps sec et un peu de vent pour ce parcours en boucle de 10 km qui emprunte en partie le GRP, chemin de grande randonnée du Pays nantais. Eh oui ! Il semble que ce soit un effectif record, 50 présents sur 63 inscrits. Le car nous dépose au centre-ville, rue des Papillons d’où nous prendrons notre envol. Après les papillons ce sera le chemin des Landes qui nous amène vers la pleine campagne après être passés au-dessus de la route à quatre voies qu’il nous faudra ensuite longer ; c’est malheureusement un moment peu agréable car plutôt bruyant. L’itinéraire du jour dérive aussi du “circuit des châteaux“. Au tout début ce sera ainsi le château de la Bauche Drouet (ou de Rouet) et, en longeant cette route, on passe devant d’un château plutôt délabré, puis à proximité d’autres châteaux comme celui près du Houssin ou celui de la Blanchardière. A plusieurs reprises on longe des serres immenses (de la mache entre autres), d’abord vers le village de la Bessière puis, surtout, à la Lande Chatterie, le tour des installations s’effectue en marchant sur un étonnant sol sableux. Nous n’avons rencontré que peu de sections asphaltées mais il a fallu traverser avec prudence des routes à fort trafic (D 115). La surprise ce fut cette voie très empruntée dont une bonne partie de la chaussée était barrée par une énorme flaque ; pas facile d’y passer à cinquante en évitant les éclaboussures au passage des voitures ! Les pluies récentes avaient laissé plusieurs passages délicats, boueux et même quasi aquatiques (vive les chaussures à tige haute et bien étanches !) ; une manière de retrouver les joies du pataugeage !). Finalement, cette randonnée laissera encore le souvenir d’un bon moment d’immersion campagnarde, un parcours facile et agréable entre bois, plans d’eau et cultures maraîchères.

Les Sorinières

Selon une hypothèse, il s’agirait d’une extension et d’une déformation de la racine “son“ que l’on trouve dans les mots son, sonnette, sonnailles, seriner, serinette, ayant donné finalement “sorinières“ qui évoquent les pèlerins se rendant à Compostelle, et qui passaient jadis par ici, en annonçant leur approche par des bruits de sonnettes. Ce nom pourrait aussi provenir d’une déformation de “souricière“, un lieu pour embuscade. Situé à l'embranchement des deux seuls grands chemins vers Bordeaux et Les Sables d'Olonne, c'était en effet le lieu idéal pour une embuscade. Mais l'explication la plus plausible est d'origine terrienne : une famille au patronyme de Sorin serait à l'origine du nom du village ancien. C'est cette explication que retiennent les historiens locaux.

Pendant la révolution le territoire de la commune est le siège de violents combats. La paroisse des Sorinières est créée en 1835 et la commune en 1865 à partir du démembrement du Bignon, de Pont-Saint-Martin et de Vertou. La ville doit sans doute sa création et son développement à sa position stratégique au bord de ces anciennes voies reliant les villes importantes de l’époque. Cette position a pu génèrer l’installation progressive d’un habitat durable et, au fil des siècles, le hameau est devenu village, puis bourg, et enfin la ville que l’on connaît aujourd’hui.

Des “folies nantaises“ du Sud Loire

Ces châteaux, ces manoirs ont fait les beaux jours de la bourgeoisie entre le 18è et le 19è s. et sont témoins de la grande et surtout des petites histoires du Sud Loire. Ils se situent au détour d’un bois ou près d’un étang, mais aussi dans les villages, et font partie du patrimoine historique des Sorinières.

Béatrice - Henri –- Gilles

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2023-11-30T16:57:02+01:00

Groupe rando 8km Les sous-bois de Sucé-sur-Erdre

Publié par Association Accueil Art Activités 30 Novembre 2023 à 04:57 PM

Cette quatrième sortie du groupe des 8km ce vendredi 17 novembre nous a fait faire une boucle autour du bourg de Sucé-sur-Erdre.

Nos camarades des 6 km étaient aussi à Sucé-sur-Erdre ce jour-là, et nous avons eu l'occasion de les croiser ; nos camarades des 10 km y étaient il y a peu et pour plus de renseignements sur Sucé-sur-Erdre, voir leur compte-rendu :
https://www.aaastseb.com/2023/11/randonnee-10-km-a-suce-sur-erdre.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

Une partie de la boucle prévue a été "shuntée" à cause de la boue ainsi, contrairement à la semaine précédente, où le parcours avait été rallongé à cause de la crue de la Sèvre, notre parcours a été raccourci et très tranquille ; le retour vers la gare de Sucé-sur-Erdre par une belle allée boisée que je ne peux que recommander à tous ceux qui aiment la promenade nous a offert calme et sérénité. Nos conditions météo ont été favorables : ni vent, ni pluie, température fraîche, ah !

Au passage, nous avons longé une portion de l'étape Nort-sur-Erdre - Nantes de la Vélodyssée.

La Vélodyssée, partie française de Atlantic Coast Route - EuroVelo 1, est une véloroute qui traverse la Bretagne en diagonale de Roscoff à Nantes et longe l’Atlantique de Saint-Brévin-les-Pins jusqu’à Hendaye sur la Côte basque.
Elle offre un périple de plus de 1300 km de vélotourisme entièrement balisé de bout en bout dont 80% du trajet se réalise sur des voies sans voiture. C'est la plus longue véloroute française aménagée.

Fabrice, randonneur photographe

Photos : https://www.dropbox.com/scl/fo/ishi57lli46do32qyfaou/h?rlkey=r0ry8yngqjv0d3b2pzw24b3p7&dl=0

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2023-11-24T20:27:23+01:00

Randonnée 10 km à Sucé sur Erdre

Publié par Association Accueil Art Activités 24 Novembre 2023 à 08:27 PM

10 novembre 2023

Compte rendu

La météo ne s’était pas trompée qui avait prévu un après-midi de soleil ; encore une belle randonnée aux couleurs d’automne pour près de quarante marcheurs très motivés ! L’itinéraire décrit une quasi boucle de 10 km qui démarre au niveau du parc Germaine Le Goff et s’achève à la gare de Sucé. Une courte marche nous amène au pont qui nous fait franchir l’Erdre en profitant du joli point de vue sur la rivière, sur ses rives boisées, sur le port et les nombreux bateaux de plaisance. C’est un paysage familier mais que va nous offrir l’autre partie de la commune c’est-à-dire pour la quasi-totalité de notre parcours du jour ? Après le premier kilomètre on découvre, au bout de la rue d’Angleterre, un parc arboré au cheminement aménagé qui sera traversé en une série de lacets pour descendre jusqu’au bord de la rivière. Soudain, sur le petit chemin, surgit une difficulté qui paraît infranchissable : un gros trou en plein milieu laissé par un arbre déraciné par une tempête. Le fond du trou, rempli d’eau, est garni de schistes mouillés bien glissants. On ne passe pas. Vraiment ? Mais si ! Un volontaire au fond en guise d’appui solide pour ce passage un peu sportif, deux autres aux bras secourables pour hisser chacun tour à tour au haut de ce petit escarpement… et ainsi nous retrouvons vite le sentier. Nous marchons ensuite dans une agréable ambiance champêtre en passant près des hameaux de Jaille, de La Guillonière, des Vaux non loin desquels se fera la rituelle pause toujours bienvenue. C’est au km 6 que nous passons sous la voie ferrée avant d’entamer une nouvelle portion de chemin campagnard. Et nous terminons par une longue allée forestière quasi rectiligne, majestueuse, bordée de chaque côté par des chênes pour la plupart déjà chenus, puis par un chemin en descente rapide dans le bois jusqu’à atteindre la gare de Sucé où nous retrouvera notre car. A la satisfaction générale, notre parcours présentait peu de sections de route goudronnée et très peu de parties boueuses comme les pluies récentes le laissaient pourtant présager. A la fin l’automne, les feuilles des arbres s’envolent mais les souvenirs et les écrits restent !

Sucé-sur-Erdre

Sucé vient du latin "sulcus" (sillon) et du celte "erdam" (petite rivière). Sucé est mentionné pour la première fois en 952 (Sulce) dans un cartulaire de l’abbaye de Landévennec (Quimper). Le nom Sucé est mentionné dès le 10è s. Dès le 18è s., les rives de l'Erdre attiraient à Sucé des nantais qui y construisirent des châteaux, folies ou villas. Pour marquer sa situation aux bords de cette belle rivière, Sucé devint Sucé-sur-Erdre en 1975 ; d’une superficie de plus de 4000 ha dont une partie (600 ha env.) est prise par les “plaines“, élargissements du cours de la rivière, lui donnant un caractère un peu lacustre et par les marais de l’Erdre. C’est la seule commune entre Nort et Nantes à s’étendre sur les deux rives. À la fin du Moyen Âge et au 16è s., le territoire de la paroisse est réparti entre deux seigneuries, l'une liée à l'évêché de Nantes, l'autre aux seigneurs de Blain, à l’époque une branche des Rohan. Sucé joue un rôle important dans l'histoire du protestantisme à Nantes, dans la mesure où les Rohan deviennent calvinistes et assurent la protection de la religion réformée dès les années 1560. Après la publication de l'édit de Nantes (1598), Sucé est choisi par les réformés nantais pour être leur lieu de culte officiel (jusqu’à la révocation de l’édit en 1685). Le philosophe René Descartes a séjourné au château de Chavagne et aussi dans le vieux manoir de Jaille, qui existe toujours. La commune a vécu une période difficile pendant la Révolution Française et n’échappera pas aux exactions (maire guillotiné, commissaire de la Convention chargé du recrutement des “volontaires“ chassé par les habitants…).

L’Erdre.

Avant que les travaux de St Félix, évêque de Nantes, la transforment au 6è s. (suivis par plusieurs siècles d’aménagements successifs), l’Erdre n’était entre Nort et Nantes qu’une petite rivière avec des marais occupant la vallée, donc à la fois malsaine et difficile à traverser. La vallée de l’Erdre, site classé depuis 1998 (inscrit en 1971), suscite toujours l’admiration face à la pérennité de la qualité de ses paysages. La plus ancienne forme attestée est Erda en 1072. La rivière prend sa source à La Pouëze, Erdre-en-Anjou (Maine-et-Loire) à 20 km env. au nord-ouest d'Angers et se jette dans la Loire à Nantes après un parcours de 100 km. Elle s'élargit et ne devient navigable qu'à Nort-sur-Erdre, à 30 km en amont de Nantes, sa confluence avec la Loire. Cette partie est empruntée par le canal de Nantes à Brest (marais de la plaine de Mazerolles). Le roi François 1er la considérait comme la plus belle rivière du royaume. Les rives sont bordées par de nombreux manoirs, châteaux et “folies nantaises“. La rivière est aussi étroitement liée au développement nantais. Les Rendez-vous de l’Erdre, un événement très suivi, regroupent chaque année vers la fin de l’été les amateurs de jazz et les fervents des activités nautiques.

Le pont de Sucé-sur-Erdre

Le pont est construit (1869-1871) à l’initiative de Jean-Baptiste Dupont (!) maire de Sucé et relie les deux parties de la commune séparées par l’Erdre et reste le seul point de franchissement routier de la rivière entre Nantes et Nort-sur-Erdre. Le pont actuel présente un aspect identique à celui de 1871 mais a été rénové à deux reprises. En 1975 des trottoirs sont créés et de nouvelles rambardes en béton sont installées qui seront remplacées en 2000 par des garde-corps en acier alternant avec des murets en pierre ; c’est à cette époque que la chaussée est élargie de même que les trottoirs. Aujourd’hui, le pont de Sucé reste un point de franchissement incontournable du cours de l’Erdre, et un symbole de la commune qui l’a intégré à son blason“.

Le parc Ganuchaud

Le Parc botanique et forestier Ganuchaud est situé en centre-ville en bordure de l’Erdre. Après avoir été fermé en 2019 pour des raisons de sécurité, d’importants travaux d’aménagement ont permis sa réouverture au public depuis septembre 2022. De caractère un peu sauvage et très arboré, ce parc vallonné comprend aussi quelques zones humides. C’est un véritable poumon vert et un authentique écrin de biodiversité.

Photos, Gilles -Béatrice – Henri – Gilles

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2023-11-20T21:14:22+01:00

Randonnée 8 km Le Pallet

Publié par Association Accueil Art Activités 20 Novembre 2023 à 09:14 PM

Le Pallet...mouillé

Cette troisième sortie du groupe des 8km ce vendredi 10 novembre a repris le circuit que nous n'avions pas pu faire le 20 octobre pour cause d'intempéries.
La précédente boucle, à Boussay, nous l'avions connue le 17 mars avec pluie et sol mouillé et le 6 octobre en situation de sécheresse ; cette boucle du Pallet a été abandonnée le mois dernier pour cause de pluie et nous l'avons faite ce jour avec un ciel dégagé, une température clémente, mais un sol encore gorgé d'eau et donc toujours boueux dans les parties rurales et forestières.

De la gare du Pallet, nous nous sommes dirigés vers le château de la Galissonnière, un mur bordait la propriété le long duquel nous avons pu apercevoir de drôles de champignons, des clathres rouges.

Le clathre rouge (Clathrus ruber), aussi appelé clathre grillagé, cœur de sorcière, cage grillagée ou lanterne du diable, est un champignon basidiomycète, de la famille des Phallaceae. Fixé au sol par des filaments mycéliens ramifiés, il se présente comme un œuf blanc visqueux de 2 à 6 cm au départ puis évolue sous la forme d'une lanterne grillagée aux mailles polygonales, irrégulières, allongées, rouge-corail puis orangées. Le clathre rouge était également utilisé au Moyen Âge par les sorciers et les jeteurs de sort. Il n'est pas mortel mais immangeable et nauséabond. Ce champignon apparaît de plus en plus souvent : cette espèce semble invasive.

Après passage par la Jeannière et le long des Fosses, nous atteignons le château de la Mercredière et son plan d'eau imposant devant lequel nous avons fait la pause.
Notre parcours se fait ensuite au milieu de vignes au feuillage doré et à travers des sous-bois où quelques personnes ont pu apercevoir une libellule de bonne taille, l’æschne bleue.

L’æschne bleue (æshna cyanea) est une libellule de l’ordre des odonates, grand insecte prédateur lié aux milieux aquatiques. Sa tête mobile et ses deux yeux globulaires bien développés lui donnent une excellente vision. Les odonates se reconnaissent à leur long corps tubulaire, la forme de leurs ailes et leur vol caractéristique. Leurs ailes antérieures et postérieures n’étant pas couplées, elles sont capables de voler dans toutes les directions, même en arrière. L’appareil buccal des odonates leur permet de broyer leurs proies qui se composent essentiellement de diptères : mouches, moucherons, moustiques, taons. Leur régime alimentaire est ainsi proche de celui de leurs prédateurs : oiseaux et chauves-souris. L’abdomen de l'æschne mesure de 51 à 61 mm et la taille de son corps entier est de 67 à 76 mm. Son envergure est comprise entre 90 et 110 mm. Le mâle seul est de couleur vert-noir-bleu. La femelle n’a pas de bleu sur le corps, ce qui permet de les distinguer aisément.

Le retour le long de la Sèvre nous fait passer devant le Rocher du Diable, difficile à photographier en entier par manque de recul, par le Pé de Sèvre et par Domino et son port.
Nous devions passer sous le pont de la D7 qui enjambe la Sèvre mais cette dernière était en crue et nous avons dû rebrousser chemin et changer d'itinéraire, revenant à la gare du Pallet par le château de la Galissonnière. Nous avons apercu quelques chevaux, bien sûr, et aussi un troupeau de moutons blancs ou noirs. Au total, un parcours allongé mais très agréable.

Fabrice, randonneur photographe

Photos : https://1drv.ms/f/s!AiHFQ6hr6GO3hmrJloYZcoy--Z_7?e=kVcNT2

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2023-10-28T10:29:44+02:00

Randonnées 10 km à Champtoceaux

Publié par Association Accueil Art Activités 28 Octobre 2023 à 10:29 AM

Randonnée du groupe des 10 km à Champtoceaux

6 octobre 2023

Bref compte rendu de la rando

Superbe !! De cette deuxième rando on se souviendra longtemps pour la beauté de ses paysages, de ses magnifiques points de vue sur la Loire qu’on soit en surplomb ou bien au bord de la rive. C’est au lieu-dit Cul du Moulin, près du restaurant le Port du Moulin à Champtoceaux, qu’a lieu le départ des quarante marcheurs bientôt rejoints par une marcheuse résidant à proximité. Le temps est superbe, idéal et le panorama splendide. Nous atteindrons très vite un escarpement conséquent qui offre une série de montées abruptes et de descentes, jamais bien longues mais un peu éprouvantes. On chemine dans une zone boisée au pied de l’ancienne citadelle et du château de la Colinière. Le sentier rejoint le bord de la Loire avec une belle vue sur le fleuve, c’est le GR 3 sur près de 3 km, le long de la rive sud en traversant le village de pêcheurs La Patache. C’est alors que nous quitterons alors le GR 3, car il emprunte une zone accidentée et rocailleuse, pour passer par les hameaux de la Bretèche et du Paradis ce qui nous fera traverser la RD 751 à deux reprises. Regagnant la rive après avoir traversé une zone de boires nous atteindrons le joli site de la Rompure, pour une pause bien méritée (bien que nul ne soit rompu de fatigue !). Il y aura ensuite à nouveau un cheminement dans une zone de boires et d’alluvions (alt. max. 7m), de nouveau le D 751 puis une montée régulière dans une partie boisée jusque vers env. 70 m d’altitude. Et ce sera une petite pause obligée pour profiter du panorama d’exception qu’offre le site du Champalud, belvédère et jardin aménagé. Il restait à regagner notre point de départ mais c’était terminer en beauté cette mémorable randonnée.

Champtoceaux

Champtoceaux est une ancienne commune (Maine-et-Loire) devenue en 2015 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou (les Castrocelsiens). Grégoire de Tours mentionne leCastrum celsum au 6è s. dans son Historia Francorum mais son occupation est bien plus ancienne. Le port, à l’abri de son promontoire rocheux, se développe dès l’âge de bronze ; des bateaux y passent chargés de cuivre d’Espagne et d’étain de Grande-Bretagne. Le site a été un oppidum romain puis une cité médiévale fortifiée, une ville close de murs d’une surface deux fois supérieure à celle de Carcassonne. Le port et son péage sont très actifs dès le 7è s. et le restent durant tout le Moyen-Age.

Situé à la frontière entre Anjou, Poitou et Bretagne, “la puissante forteresse de Champtoceaux(Châteauceaux) est un site stratégique pendant tout le Moyen-Âge et change de mains au gré des batailles et des alliances. En surplomb de la Loire (env. 70m) elle fait partie de l’important système défensif qui borde l’ancienne frontière du duché de Bretagne (les Marches) de l’Atlantique à la Manche, avec les places fortes d’Oudon et d’Ancenis. Elle se trouve au centre des principaux conflits de l'époque et voit dans et sous ses murs défiler Jean Sans-Terre, Philippe Auguste, Henri II d'Angleterre et Saint Louis“ (St Louis y fera deux sièges victorieux). La citadelle fut détruite en 1420 par le duc de Bretagne. Il reste comme vestige les deux tours d'entrée et les ruines de l'ancienne place forte. De nombreux hommes de Champtoceaux prennent part à la Guerre de Vendée dans l'armée catholique et royale et la ville subira les passages des "colonnes infernales" : l'église et de nombreuses habitations sont détruites par les flammes, près de 200 personnes sont tuées.

Le Château de la Colinière est situé au cœur de l’ancienne cité médiévale. Il a été remanié au 19è s. et son parc met en avant la biodiversité. Le Champalud est un jardin et surtout un belvédère à 70 m de hauteur avec une vue spectaculaire sur la Loire et l’île Neuve (classé en 1935). C’est le lieu de départ du sentier "Contes et légendes" qui mène vers le village de La Patache et les bords de Loire.

Le Moulin-Pendu

Il est édifié au 13è s. sur la Loire en contrebas du site fortifié. Bien visible par ex. depuis le pont entre Oudon et Champtoceaux c’est le site d’un péage fluvial et un ancien moulin à eau. Il est classé au titre des Monuments historiques. L’itinéraire de “la Loire à vélo“ passe à proximité. Dans les années 1820, William Turner réalise plusieurs dessins et aquarelles représentant le site de Champtoceaux et le Moulin-Pendu (et le Cul du moulin) lors de son voyage sur la Loire.

Le Cul du Moulin

Le village du Cul du Moulin (jadis Port du Moulin) tire son origine des anciennes activités du lieu. Les arches du 13è et 14è s. abritèrent des roues à aubes qui actionnaient des meules à farine. Elles étaient manœuvrées selon le niveau de la Loire, d’où le nom de moulin-pendu. Après la destruction de la citadelle en 1420 et jusqu’au 19è s. la relève fut prise par des moulins à eau sur des bateaux. Le péage y contrôla un commerce bien actif jusqu’au 18è s.

Sentier de grande randonnée GR 3

Le GR3 suit le cours de la Loire de sa source (Mont Gerbier-de-Jonc) jusqu’à son estuaire (La Baule - 1200 km). Il permet de suivre au plus près l’un des derniers fleuves sauvages d’Europe. C’est le premier GR "officiel". Son premier tronçon fut en effet inauguré en 1947. D’autres tronçons seront mis en place en 1963 ; le dernier est établi en 1976. Le GR en son entier est inauguré en 1977. Le sentier permet de découvrir des grandes villes historiques comme Orléans, Tours ou Guérande et des espaces naturels encore préservés et uniques comme les bras de la Loire et les marais salants. Il traverse Orée-d’Anjou en arrivant sur le territoire par les bords de Loire à l’Est et le quitte en traversant le pont entre Champtoceaux et Oudon. Le GR3 est aussi emprunté par les Chemins de Saint-Martin (Via sancti Martini – de Nantes à Tours).

Béatrice – Henri - Gilles

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2023-10-13T10:59:39+02:00

Groupe rando 8km (Re)Boussay

Publié par Association Accueil Art Activités 13 Octobre 2023 à 10:59 AM

Cette deuxième sortie du groupe des 8km ce vendredi 6 octobre nous a fait refaire la boucle de Boussay que nous avions faite le 17 mars dernier.

Souvenons-nous que cette boucle est en réalité de l'autre côté de la Sèvre, que nous traversons dès le départ et au moment d'arriver, soit sur la commune de La Bruffière, en Vendée.

Pour notre sortie du 17 mars, cf le compte rendu : https://www.aaastseb.com/2023/03/rando-des-8-km-a-boussay.html

Cette fois-ci, point de pluie qui mouille, mais un beau ciel bleu tout le long de l'après-midi, une température agréable, soit de bonnes conditions pour une randonnée.

Le ciel n'est pas le seul à être plus sec qu'alors, le sol aussi : les routes n'ont plus leur petite rivière, les chemins ont perdu leur boue, les fossés sont à sec, les plans d'eau opulents ont perdu en niveau au point que certains sont disparus. Les plans d'eau n'ont d'ailleurs plus une surface claire, mais sont recouverts d'une pellicule verte due à l'eutrophisation.

Nous avons croisé quelques chevaux, bien sûr, et aussi, de façon inattendue, un petit veau tout mignon.

Fabrice, randonneur photographe

Photos : https://1drv.ms/f/s!AiHFQ6hr6GO3hkEcIG0oGOMQ7tF0?e=pzGqno

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2023-10-08T17:54:03+02:00

Randonnée 10 km St Léger des Vignes

Publié par Association Accueil Art Activités 8 Octobre 2023 à 05:54 PM

29 septembre 2023

Bref compte rendu de la rando

Cette première randonnée de l’année s’est faite par un temps d’été indien (pas du tout de pluie comme à Oudon il y a deux ans !). Notre groupe compte 63 inscrits y compris une quinzaine de nouveaux adhérents. Le départ s’effectue non pas près de terrains de sport mais près du cimetière, rue du Sacré-Cœur. C’est un circuit en boucle de 10 km dérivé du circuit “de la Lande“. Le parcours n’offre aucune difficulté d’autant que nous marcherons tout du long à sec. Quelques centaines de mètres suffisent pour s’échapper du bourg de Saint-Léger par la rue de Nantes et gagner la campagne, et surtout la vigne, omniprésente bien que toujours un peu triste juste après les vendanges. La traditionnelle pause de milieu de parcours s’est faite après le village des Quatre Vents, au début d’un chemin - plutôt discret pour une voie menant à un château (Le Châtelier) et son étang. C’est le moment de présenter et de souhaiter la bienvenue aux nouveaux, et aussi de présenter le trio animateur. C’est le chemin de randonnée de pays (GRP, balisage jaune/rouge), une portion Tour du Lac de Grand-Lieu, que nous emprunterons sur près de 3 kms au bord de l’Acheneau et de son marais (pas de risque d’inondation en cette saison !). Dans cette partie ce sera un record de faibles altitudes, 1 à 2 m, peut-être même négatives. Autre originalité il faudra traverser à deux reprises la voie ferrée Nantes - Pornic /Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Ce fut une rando de campagne bien agréable, idéale pour commencer l’année et de bon augure pour la suite de nos aventures pédestres.

Saint-Léger-les-Vignes

Le nom de la commune est attesté sous la forme Sanctus Leodegarius en 1180. Un manuscrit de cette année fait référence aux vignes sur ce territoire. C’est en 1923 que les mots « les Vignes » furent ajoutés à Saint-Léger, à la suite d'une décision municipale de 1918, pour se différencier de ses homonymes. C'est inscrit dans son nom comme dans son paysage : les vignes sont indissociables de Saint-Léger. Cette petite commune de la métropole nantaise est composée d'une mosaïque de hameaux. L’appellation AOC Muscadet Côtes-de-Grand-Lieu est la plus jeune des appellations du vignoble nantais. La proximité du lac de Grand-Lieu favorise la précocité du cépage Melon de Bourgogne et “offre à ces vins des arômes souples, riches et floraux“.

Le Lac de Grand-Lieu

Situé à 15km de Nantes, le lac de Grand Lieu est le plus grand lac naturel de plaine de France en hiver. Sa surface passe de 6 300 ha en hiver à 2 300 ha en été. Ce lac remarquable se caractérise par une biodiversité exceptionnelle reconnue au niveau international. Il est réputé pour la diversité des habitats et des milieux naturels, et pour une biodiversité exceptionnelle. Le lac est aussi la 2ème réserve ornithologique française après la Camargue. Situé sur l’axe des migrations atlantiques, de nombreuses espèces font une halte, hivernent ou nichent à Grand-Lieu.

Le Tour du Lac de Grand-Lieu

C’est un circuit de randonnée de 74 km homologué en GR de Pays (GRP) qui permet de faire le tour du lac et de ses marais et d’en découvrir les paysages. L’homologation par la Fédération Française de Randonnée Pédestre en 2016, constitue un gage de qualité de cet itinéraire. Le circuit se fait principalement en retrait du lac (pour des raisons d’accessibilité et de protections environnementales - le site de Pierre Aiguë donne accès aux rives du lac).

L’Acheneau

L’Acheneau, prolongement du Tenu, est un affluent de la Loire (30 km et profondeur de 2 à 4,50 m selon la période de l’année) qui est alimenté par le lac de Grand-Lieu. Il a l’originalité de s’écouler dans les deux sens entre le lac de Grand-Lieu et la Loire. Ses paysages sont particulièrement changeants au fil des saisons. La gestion précise du niveau des eaux fait inverser le sens du courant selon les besoins : tantôt l’Acheneau sert d’exutoire au lac, tantôt elle l’alimente à partir de la Loire, en irrigant les marais.

Les marais de l’Acheneau forment une zone humide de plus de 1000 ha, située sur dix communes. Ils ont été surtout aménagés au 18è s. en un système complexe de fossés d’écoulement et de douves ; dans les zones les plus basses, des digues ont permis de réaliser des polders, zones drainées situées en-dessous du lit de la rivière. La zone humide est classée zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique. C’est un paysage de prairies inondables parcourues par des canaux et qui prolonge, autour de l’Acheneau, les paysages du pourtour du lac de Grand-Lieu. C’est aussi le domaine des grands échassiers, héron cendré, héron garde-bœuf, aigrettes, spatule blanche et cigogne. Originalité : ce cours d’eau a une pente si faible que son cours peut être inversé lorsque des marées assez hautes influencent le niveau de la rivière.

Béatrice - Henri – Gilles

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2023-10-07T11:47:35+02:00

Randonnée 8 km la forêt de Touffou

Publié par Association Accueil Art Activités 7 Octobre 2023 à 11:47 AM

Cette première sortie du groupe des 8km ce vendredi 29 septembre nous a fait faire une boucle dans la partie sud de la commune de Vertou.

Partis du hameau Les Pégers, rue des Reigniers et même à côté de la place des Reigniers où se trouve une croix recouverte sur sa façade nord de mosaïques, nous nous sommes d'abord dirigés vers l'ouest jusqu'à La Barigaudais.
Nous avons ensuite bifurqué vers le sud et traversé une tenue maraîchère faite d'immenses serres au sol sablonneux ; du sable, il y en avait jusque sur la route !
La forêt de Touffou s'est alors offerte à nous, non sans une certaine réticence : en effet nous avons d'abord traversé cette forêt dans sa partie privée jusqu'au plan d'eau près de la fontaine Saint-Martin avant de remonter vers le nord dans sa partie domaniale.
Cette partie départementale de Toufou, acquise en 1977, d'une superficie de 47 hectares, est localisée dans la partie orientale d'un massif forestier d'environ 230 hectares, sur la commune de Vertou. Insérée dans un paysage bocager encore préservé, la forêt présente une diversité intéressante d'habitats forestiers et d'autres milieux naturels (lande boisée, mare...) favorisant l'expression d'une faune et d'une flore variée.
Les peuplements forestiers, bien qu'hétérogènes, sont dominés par les chênes, sessile ou pédonculé ou rouge d'Amérique, le châtaignier et, plutôt au nord les pins, sylvestre ou laricio.
La faune permet d'apercevoir des chevreuils, des engoulevents, des couleuvres helvétiques (?), des tritons marbrés et d'autres palmés, des grenouilles vertes, des crapauds épineux, des salamandres tachetées. Et aussi, et on les comprend au vu de cette liste, des libellules déprimées (c'est leur nom).
Un ciel légèrement nuageux et une température modérée constituaient de très bonnes conditions pour une randonnée.

Fabrice, randonneur photographe

Photos : https://1drv.ms/f/s!AiHFQ6hr6GO3hijRIsumdW1H8gb9?e=cnxPo4

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