Ce mois ci, nous posons nos "gamelles" et nos couverts
dans la ville de Lyon connue pour ses chefs étoilés, ses bouchons, sa charcuterie, ses vins et aussi ses traboules.
Nous avons bien travaillé comme à l'habitude et bien apprécié nos plats.
Au menu :
-
Gâteau de foie de volaille
- Quenelles de volaille & coulis de tomates
- Tarte aux pralines
Vous trouverez également la recette des "Bugnes" et de la "Cervelle de Canut", qui n'ont pas été réalisées par
l'atelier Cuisine, mais qui sont des spécialités de cette belle région.
Prochain rendez-vous dans très peu de temps, notre tour de France est terminé.
Le mois prochain, nous allons préparer et déguster sur place de très bons plats à vous en lécher les babines !!!
Mais
qu’est ce qu’une traboule ?
Ce mot est uniquement
Lyonnais.
Le premier qui l’utilise fut Nizier du Puitspelu, dans un journal publié en 1894.
En fait il ne cita que le verbe « trabouler ». Pour lui, ce mot ne s’employait que dan l’expression : « une allée qui traboule, une allée qui traverse ».
Aimable Audin, archéologue historien lyonnais, affirmait que le mot traboule viendrait de « transambulare », « trans »
(à travers) « ambulare » (parcourir), donc passer à travers.
En résumé une « traboule » est une voie réservée aux piétons, souvent étroite, débutant par un couloir d’entrée et traversant un ou plusieurs bâtiments pour relier une rue à une autre.
Il est impossible de dater l’apparition des premières « traboules ». On sait seulement que les habitants de Ludunum, au 4ème siècle, à la veille de l’effondrement de l’empire d’Occident, se virent dans l’obligation de se refugier au bord de la Saône car les aqueducs ne fonctionnaient plus, en bas de la colline qu’on appellera plus « Fourvière ».
Les premières maisons construites de chaque coté des deux longues rues parallèles comptaient probablement des passages conduisant de l’une à l’autre et à la Saône.
Elles étaient donc dotées de « traboules ». Mais cette hypothèse ne se base sur aucun document, juste un parchemin qui concerne mille ans d’histoire.
Coté fromages : notons
- le « Forez »,une pâte persillée de vache,
- La « Fourme de Montbrison »,
- la « Rigotte de Condrieu »,
- Le « Picodon », rive
gauche de la vallée du Rhône,
- et le « Pélardon », (rive droite),
Mais ‘il fallait citer « le » fromage lyonnais par excellence, ce serait :
Le « Saint-Marcelin », il est pourtant originaire du Dauphiné !!!
« L’histoire raconte qu’un beau jour de l’an 1447,
parti en chasse dans la foret de Lente, dans la Drôme, le Dauphin Louis, futur LOUIS XI, est attaqué par un ours.
Deux bûcherons (Richaud et Bouillane) viennent au secours du malheureux et terrassent l’ours.
Afin de se remettre de leurs émotions, ils partagent pain et fromage.
En remerciement, le Dauphin promis d’anoblir les deux bûcherons (ce qui fut fait) et une récompense de 10 000 écus chacun.
Le « Saint Marcelin » entre ainsi dans l’histoire, ainsi que les comptes de l’intendance du Roi ".
Rose-Marie et Pierrette
Animatrices
Un peu d'histoire :
La ville de Lyon, quant à elle,
est une ville située au centre-est de la France, au confluent du
Rhône et de la Saône. C'est le chef-lieu du département du Rhône et de la région Rhône-Alpes. Sa réputation de gastronomie n’est plus a
démontrer.
Lucius Munatius Plancus fonde la ville, pour Rome, sous le nom de
« Colonia Copia Felix Munatia Lugdunum » en 43 av JC.
Lucius Munatius Plancus
Lyon est en situation de carrefour géographique, au nord du couloir naturel
de la vallée du Rhône (qui s'étend de Lyon à Marseille). Située entre le Massif central à l'ouest, et le massif alpin à l'est, la ville de Lyon occupe une position stratégique dans la circulation
Nord-Sud en Europe.
Ancienne capitale des Gaules au sein de l'Empire romain, Lyon est le siège d'un archevêché dont le titulaire porte le titre de primat des Gaules. Lyon devint une ville de foire à partir du Moyen Âge, puis une place financière de premier ordre de la Renaissance à la fin du
XIXe siècle. Sa prospérité économique a été portée successivement par le monopole de la soie, puis par l'apparition des industries notamment textiles et
chimiques.
Lyon est historiquement une ville industrielle, et accueille de nombreuses industries pétrochimiques le long du Rhône. Après le départ et la fermeture des industries textiles, Lyon s'est
progressivement recentrée sur les secteurs d'activité de techniques de pointe, telles que la pharmacie et les biotechnologies aux côtés de Grenoble.
Lyon est également la deuxième ville étudiante de France, avec quatre universités (Claude Bernard Lyon 1, Lumière Lyon 2, Jean Moulin Lyon 3 et l'Université catholique de Lyon) et plusieurs
grandes écoles (École centrale de Lyon, CPE Lyon, École catholique d'arts et métiers, EMLYON Business School, ECE Lyon, ENS Lyon, CNSMDL, Sciences Po Lyon, ENTPE, INSA, etc.).
Enfin, la ville a conservé un patrimoine architectural important allant de l'époque romaine au XXe siècle en
passant par la Renaissance et, à ce titre, les quartiers du Vieux Lyon, de la colline de
Fourvière, de la Presqu'île et des pentes de la Croix-Rousse, sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Par sa population, Lyon constitue la troisième commune de France, avec 479 803 habitants en 2009. Selon le critique littéraire d'entre-deux-guerres, Albert Thibaudet, « Si Paris est la capitale de la France, Lyon est la capitale de la province.